Justin Delareux et Alexis Judic sont membres du Groupe REMBRUNIR.
Justin Delareux est né en 1987. Il vit et travaille à Clisson.
Il est diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans (Tours-Angers-Le Mans). Il développe une poétique polymorphe opérant des va-et-vient entre création littéraire, plastique et sonore. Il pratique l’écriture, le dessin, la typographie, la performance, la scénographie. Il est intervenu dans le cadre de lectures, mises en scène, projets graphiques et sonores, publications, expositions. Il a créé en 2013 la revue PLI, projectile littéral, qu’il anime depuis lors. Il est l’auteur de livres de poésie: La Laisse, juin 2016, éditions DomaineM, Extrait des nasses, octobre 2016, éditions Al Dante – Presses du Réel.
Son oeuvre plastique, indissociable de sa poésie, se projette comme une succession discontinue d’opérations où le spectateur est confronté à des assemblages démontés, à des inscriptions raturées, à des images noircies, à des slogans en attente, qui sont autant de prises de parole et d’occupations de sites. Les expositions de l’artiste-poète, rares, intransigeantes, portent le sceau de la parrhesia, cette voix disant le vrai et y confrontant le réel comme le territoire même d’un conflit absolument nécessaire.
Alexis Judic est né en 1983 à Saint Nazaire. Il vit et travaille à Nantes.
Il est diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans (Tours-Angers-Le Mans). Il présente ses créations depuis 2007 dans des expositions personnelles ou collectives, en France ou à l’étranger (Canada, Etats-Unis). Il pratique la photographie, l’assemblage, l’installation, le montage de formes et d’espaces, la création d’objets. Il se présente en « archéo-anthropologue des formes perdues », interrogeant des structures architecturales, des sites utopiques et des objets complexes (polyèdres, géodes, …), pour développer un art de constructeur, en prise avec la mémoire et l’histoire, susceptible de révéler la « survivance des fantômes ».
Son enquête plastique autant qu’existentielle sur le destin d’oeuvres et de lieux de la fin de la modernité -comme Spiral Jetty, de Robert Smithson, ou la ville utopique de Drop City – témoigne de sa prise en charge, par la pensée et la pratique, d’une époque nouvelle où le modernisme lui-même semble relever de l’archéologie. Les constructions matérielles d’Alexis Judic, toujours impeccables, sont bien des concrétions de pensée, des lieux de mémoire et l’affirmation toujours renouvelée de l’action constructive comme contribution humaine.
Résidence du groupe REMBRUNIR / 03.03 > 05.06.2016
EDITION : les cahiers / n°9 Justin Delareux – Sommaire : Justin Delareux, « La ville est un village. Fragment » – Michel Cegarra, « Le guetteur nocturne. S’extraire, reprendre souffle », suivi de « L’art comme guerre de partisans. Pour une communauté aux aguets » – Gérald Castéras, « Chaque jour est » – Jean-Philippe Roussilhe, « Sur les traces de Justin Delareux » – « Biographie de l’artiste » – « Les cahiers/images » – Format A6, 68 pages, 13 illustrations couleurs, édition DomaineM, juin 2016 – 10 €, disponible.
EDITION : les cahiers / n°10 Alexis Judic – Sommaire : Michel Cegarra, « Le Constructeur. L’art de l’histoire des avant-dernière choses », suivi de « Où ? La géode de Platon et l’esprit de l’utopie » – Jean-Philippe Roussilhe, « Alexis Judic Geodesics. Syst. » – Gérald Castéras, « Espèces d’espaces » – Michel Cegarra, « L’art comme guerre de partisans. Le Groupe rembrunir, une communauté aux aguets » – « Biographie de l’artiste » – « Les cahiers/images » – Format A6, 68 pages, 11 illustrations couleurs, édition DomaineM, juin 2016 – 10 €, disponible.
Ce numéro 10 des Cahiers est le dernier de la première série, en format A6 – A partir du n°11 (« Audrey Martin ») commence la nouvelle série en format A5.