Née en 1983, Audrey Martin vit et travaille à Nîmes. Elle est diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (ESAD-Haute Ecole du Rhin). Elle présente ses créations depuis 2008 dans des expositions personnelles et collectives. Elle pratique la photographie, le dessin, l’installation, le montage de formes, d’espaces, de machines, la création d’images et de dispositifs. Sous le titre « Des images longtemps inimaginables », le Centre d’Art Contemporain de Nîmes (CACN) lui consacre une exposition monographique en 2019, du 26 avril au 29 juin.
Son oeuvre, secrète et poétique, interroge la perception des visibilités, les limites de l’image comme médium et les traces imperceptibles de la présence au monde des homme et des événements. L’acte d’image, sans cesse entravé, retardé, contredit, s’abandonne à notre patience, entre apparition et éclipse. La mémoire, l’histoire, mais aussi l’archive et le document deviennent des matériaux de pensée, à travers lesquels la discontinuité même du réel s’affirme comme un bien commun.
Quelques mètres au-dessus des flots, 2017 
Last landscape, 2017
Tchoury [Churyumov-Gerasimenko] ; Au creux de l’enfer, 2017 
Garden 1; Garden 2, 2017
Last landscape, dessin sur papier, 52 x 67 cm; Irhoud, dessin sur papier, 40, 5 x 32 cm, 2017
La Comète, photographiques, 60 x 90 cm, 2017 
All right, good night, captation video, toit de la Gaité Lyrique à l’occasion de l’exposition Aéroports / ville – monde, 2017
Résidence / Printemps 2017
EDITION : les cahiers / n° 11 Audrey Martin – Sommaire : Michel Cegarra, « Prisme de la disparition. Voix, traces, drapeau » suivi de « Renverser les étoiles, capturer le temps. Audrey Martin à l’oeuvre » – « Biographie de l’artiste » – « Les cahiers/images » – Format A5, 68 pages, 9 illustrations couleurs, édition DomaineM, juin 2017 – 10 €, disponible.